INTRODUCTION Dans les divers exposés historiques publiés jusqu’ici 1 , concernant nos localités, institutions et communes de la Vallée de Joux, un côté du sujet laissé au second plan ou perdu au milieu des détails et des généralités de l’ensemble, nous a suggéré l’idée du travail que nous avons l’honneur de présenter aujourd’hui à votre séance. Pour écrire l’histoire d’un peuple nombreux, d’une nation, il est évident qu’il ne saurait être question de suivre en même temps les particularités d’innombrables familles qui participent à sa vie ; tout au plus l’auteur s’arrête à quelques groupes qui s’imposent, familles éminentes, successions de personnalités illustres, dont les traits saillants et l’activité se confondent avec la chaîne des événements retracés. 1 Mémoire présenté à l’assemblée générale de la au Pont, 4 septembre 1905, par M. H. Golay. Sources consultées Nicole, Histoire le la vallée de Joux ; F. de Gingins, Annales de l’Abbaye de Joux ; L. Reymond, Notice historique, et d’autres moins 2 and 3 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 5 and 6 EPOQUE MÉDIÉVALE Les familles mèPage 7 and 8 LEUR ORIGINE ET LEURS ARMOIRIES rudPage 9 and 10 LEUR ORIGINE ET LEURS ARMOIRIES nurPage 11 and 12 LEUR ORIGINE ET LEURS ARMOIRIES MenPage 13 and 14 LEUR ORIGINE ET LEURS ARMOIRIES dPage 15 and 16 LEUR ORIGINE ET LEURS ARMOIRIES nomPage 17 and 18 LEUR ORIGINE ET LEURS ARMOIRIES vanPage 19 ou Nécoulaz, — forme patois et fPage 22 and 23 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 24 and 25 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 26 and 27 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 28 and 29 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 31 and 32 EPOQUE MODERNE Un siècle d’émanPage 33 LEUR ORIGINE ET LEURS ARMOIRIES tudPage 36 and 37 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 38 and 39 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 40 and 41 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 42 and 43 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 44 and 45 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 46 LES FAMILLES DE LA VALLÉE DE JOUX Page 49 and 50 ARMOIRIES DES FAMILLES ANCIENNES DEPage 51 and 52 ARMOIRIES DES FAMILLES ANCIENNES DEPage 53 and 54 ARMOIRIES DES FAMILLES ANCIENNES DE
Petitsfruits Vallée de soleil. Ferme Cybèle. Les Bisons Chouinard . Festival / événement: Festival Folklore Isle-aux-Coudres . Symposium international d'art contemporain de Baie-Saint-Paul. Le Festif de Baie-Saint-Paul. Festival International du Domaine Forget. L'Estival de Petite-Rivière. Rodéo de Charlevoix. L'Halloween à La Pocatière. Biennale de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli
Un ensemble de pages de FranceBalade présentent des livres sur la Civilisation Médiévale avec d'abord une page générale sur le Moyen-Age . Ensuite des pages spécifiques vous permettent de trouver des livres sur les Rois de France, les Chateaux Forts, les Cathédrales, les Abbayes. Vous pouvez également approfondir le Haut Moyen-Age en lisant les reéditions des documents de l'époque. Des pages spécifiques sont consacrées à la Vie au Moyen-Age, aux Arts du Moyen-Age et à l' Economie Médiévale. Preuilly sur Claise Preuilly sur Claise est une ville très ancienne, Saint Perpet, archevêque de Tours au Vème siècle, a fait des dons à l'église de Preuilly ce qui traduit son existence ainsi que celle d'une communauté de chrétiens dès cette époque. La ville a eu de l'importance au Moyen-Age, il en subsiste plusieurs monuments médiévaux, par exemple les restes de l'ancien château-fort le château du Lion cf photo ci-dessous, l'église Notre-Dame des Echelles et surtout l'Abbaye Saint Pierre. Le château du Lion Château de Preuilly sur Claise avec les restes de l'ancien chateau-fort Château du Lion Atto II construit la première forteresse au début du Xème siècle sur un promontoire qui domine la Claise, il était en bois et il n'en reste rien. Le château est reconstruit au XIème siècle. Foulques d'Anjou s'en empare et le détruit en 1116. Il est reconstruit autour de 1130 par Pierre I Montrabel mais il est à nouveau saccagé au XIVème siècle pendant la Guerre de Cent Ans car Preuilly était dans une zone où Français et Anglais s'opposaient en permanence. Occupé par les Anglais il est enlevé en 1369 par Bertrand du Guesclin et Jean de Bueil. Eschivard VI de Preuilly puis son successeur Gilles commencent sa restauration qui est achevée par Pierre Frotier à partir de 1422. Au début des Guerres de Religion, en 1562, le château est pris par les Protestants qui endommagent la Collégiale Sainte Mélaine. Au début du XVIIème siècle, le nouveau propriétaire, le duc César de Vendôme, fait restaurer le château puis bientôt les propriétaires suivants préfèrent résider à Azay le Ferron. Le château est laissé à l'usage d'exploitation agricole et se dégrade pendant tout le XVIIIème siècle, la Collégiale Sainte Mélaine est irrémédiablement endommagée au moment de la Révolution Française. Racheté au début du XIXème siècle il sert de carrière de pierres et d'entrepôt de matérieux de construction. Aujourd'hui il ne reste presque rien de ce château-fort cf photo ci-dessus. Le château actuel est du début du XXème siècle. En savoir plus sur Preuilly sur Claise Les Origines Atto I Atto, seigneur de Preuilly, accompagne, en 885, Ingelger, Préfet militaire de la Touraine, lors de l'expédition que conduit celui-ci pour reprendre le corps de Saint Martin à l'évêque Avenarius d'Auxerre qui refusait de le rendre. Atto devient Avoué de l'Abbaye Saint Martin de Tours. Il est ensuite vicomte de Tours et à sa mort, en 905, c'est son parent, Foulques le Roux vicomte d'Angers, qui lui succède à la vicomté de Tours. Atto avait pour frère Hardrad, vicomte d'Angers jusqu'en 898. Foulques le Roux avait alors pris la succession de Hardrard. Atto II Atto II descend sans doute du précedent. Il est dédommagé des droits qu'il a sur la vicomté de Tours par le duc de France Hugues le Grand quand celui-ci attribue, en 930, cette vicomté de Tours à Thibault l'Ancien comte de Blois. Atto obtient un agrandissement de sa seigneurie de Preuilly. Il avait épousé Emma. C'est lui qui a fait construire le château de Preuilly dans les années 930, il s'appelait aussi chateau du Lion et dépendait de la viguerie d'Abilly. Fuculfe En 962 il est signalé comme seigneur de Preuilly et du Lion. Fuculfe semble avoir été également seigneur de Mauléon. Effroy +1009 Effroy est seigneur de Preuilly, de la Roche-Posay et Bossay au passage de l'An Mil. Il fonde en 1001 l'Abbaye Saint Pierre de Preuilly. Il meurt à la fin de l'année 1009 et est enterré dans l'église de cette Abbaye. Avec sa femme Beatrix d'Issoudun ils ont quatre enfants - Gauzbert I qui suit, - Geoffroy I Martel qui suit, - Robert le Riche et Goscelin. Gauzbert I Gauzbert I est seigneur de Preuilly et de Bossay. Il fonde en 1024 l'église Saint Martin de Bossay. Geoffroy I Martel Geoffroy I est seigneur de Preuilly et de Bossay à la suite de son frère Gausbert. En 1030 il cède à un droit sur une terre de Martizay à l' Abbaye de Marmoutier. Il épouse Almode dont il a cinq enfants - Geoffroy II qui suit, - Gauzbert II qui suit, - Guy, Hildegarde et Adenorde. Geoffroy II +1067 Il est seigneur de Preuilly et de La Roche-Posay. Il devient également Trésorier de l' Abbaye Saint Martin de Tours. A la mort, en 1060, du comte d'Anjou Geoffroy II Martel, il participe à la guerre de succession engagée part Foulques le Réchin contre son frère Geoffroy le Barbu. Le 4 avril 1067, Geoffroy de Preuilly, en compagnie de Robert le Bourguignon, Renaud II de Chateau-Gontier et Girard de Montreuil-Bellay, pénètre dans Angers. Ils s'emparent de Geoffroy le Barbu pour le compte de Foulques le Réchin, mais un soulèvement de la population d'Angers se termine par la mort de Geoffroy, Renaud et Girard le lendemain 5 avril. Geoffroy avait épousé Almodis, la fille d' Eudes II de Blois. Il en a un enfant, Geoffroy III, qui suit. Gauzbert II Gauzbert II est seigneur de Preuilly et de Bossay sans doute pendant la minorité de Geoffroy III. Geoffroy III +1103 Geoffroy III est seigneur de Preuilly et de la Roche-Posay, il est surnommé Jourdain suite à ses expéditions en Terre Sainte. Il épouse Euphrosine, héritière du comté de Vendome. Allié à Guicher II de Châteaurenault ils font la guerre à Hugues II et Lisoie d'Amboise et ravagent leurs domaines de Loches, Verneuil et même Amboise. Mais au final ils sont vaincus par Sulpice II d'Amboise et Geoffroy est obligé de lui céder une partie du Vendomois Saint Cyr du Gault. Geoffroy a eu également un conflit grave avec l' Abbaye de la Trinité de Vendome. Suite à l'intervention du Pape Urbain II, Geoffroy est contraint de soumettre et doit partir en Terre Sainte pour expier ses fautes. Il s'embarque en 1098 avec Etienne-Henri comte de Blois et Robert III duc de Normandie. Geoffroy est mort à la bataille de Rames, en Palestine, le 26 mai 1103. Avec Euphrosine de Vendome, ils ont pour enfants - Geoffroy Grisegonelle comte de Vendôme, - Eschivard I, Baron de Preuilly, qui suit. Eschivard I +1115 Eschivard est Baron de Preuilly et Seigneur de La Roche-Posay. Il se retrouve en conflit avec le Comte d'Anjou Foulques le Réchin qui vient l'assiéger, sans succès, dans son chateau de Preuilly en 1109. Eschivard est mort en 1115, il laissait cinq enfants - Pierre I de Montrabel qui suit, - Jourdain, Gaucher, Gauzbert et Eglantine. Pierre I Montrabel Pierre I est Baron de Preuilly et seigneur de La Roche-Posay, il devient aussi seigneur de La Guerche. Il combat les Normands dans l'armée de Foulques V Comte d'Anjou lors de bataille de Seez en 1115. En 1116 il fonde l'Abbaye de la Merci-Dieu. Il se retrouve ensuite en guerre avec Foulques V d'Anjou, il est vaincu par celui-ci qui détruit le château de Preuilly en 1116. Pierre doit se soumettre. Vers 1130 le chateau est reconstruit. Il a quatre enfants - Pierre II qui suit, - Gosbert seigneur de la Guerche, qui épouse Adèle, dame du Bouchet - Jourdain seigneur d'Autrèche, - Gaultier. Pierre II Montrabel +1173 Pierre II est Baron de Preuilly et seigneur de La Roche-Posay. D'abord en conflit avec son suzerain Henri II Plantagenet en 1173, il devient pourtant l'année suivante son ambassadeur auprès du roi de France Louis VII. Il est mort à la fin de 1173. Il épouse Aénor de Mauléon, ils ont comme enfants - Eschivard II, - Geoffroy, - Agathe, qui épouse Hugues IX le Brun, sire de Lusignan, - Pétronille mariée à Guillaume Ponserèbe. Château de Preuilly sur Claise avec les restes de l'ancien chateau-fort Château du Lion Eschivard II +1218 Il est Baron de Preuilly et Seigneur de la Roche-Posay. Il a fait de nombreux dons à l'Abbaye de la Merci-Dieu. En échange d'une rente il obtient pour lui et ses successeurs le titre de Chanoine du Chapitre de l'Abbaye Saint Martin de Tours. Il est mort à son retour d'un pélerinage à Jérusalem en 1218. Il a eu sept enfants avec sa femme Mathilde - Geoffroy IV qui suit, - Josbert Seigneur de la Roche-Posay, - Henri, Jourdain,Gautier, Pierre et Jeanne. Geoffroy IV Il est également Seigneur de La Guerche. II fait de nombreux dons aux Abbayes de Preuilly, de la Merci-Dieu et à la Chartreuse du Liget. C'est un fidèle des Rois de France. Philippe II Auguste le reconnait Chevalier-Banneret de Touraine en 1214, Louis VIII lui confie en 1223 le Chateau du Bouchet dans la Brenne. Il a eu cinq enfants avec sa femme Luce - Eschivard III qui suit, - Jourdain Seigneur d'Autrèche et de Montreuil, - Pierre, - Ysabeau épouse de Geoffroy Payen Seigneur de Boussay, - Jeanne. Eschivard III +1265 Il est également Seigneur de la Roche-Posay et de La Guerche. En 1214, la ville de Tours perd son droit de battre monnaie et Eschivard perd le pourcentage du aux Barons de Preuilly. Il accorda aux habitants de Preuilly le droit de faire moudre leur grain ailleurs qu'au moulin seigneurial. En 1249 il fonde la Chapelle de Saint Jean à La Roche-Posay. Il est mort en 1265 et a été enterré dans l'Abbaye de Preuilly. Il a épousé Eustache en premières noces, elle est morte en 1248 sans lui laisser d'enfants. en secondes noces il épousa Alis Dame de Perey, veuve de Philippe Patri, il en eut deux enfants - Geoffroy V qui suit, - Eschivard qui se distingua dans les guerres des Flandres en 1302. Geoffroy V +1285 Il est également Seigneur de La Roche-Posay. Il est mort en 1285 et a été enterré dans l'Abbaye de Preuilly. Il a épousé Marguerite dont il a eu trois enfants - Eschivard IV qui suit, - Josbert Seigneur du Bois près d'Azay le Ferron, - Jeanne épouse de Guillaume Maingot Seigneur de Surgères. Eschivard IV +1320 Il est également Seigneur de la Roche-Posay. Son mariage avec Marguerite de Turpin-Crissé lui apporte les Seigneuries de Cingé et d'Azay le Ferron. Il en a plusieurs enfants - Eschivard V qui suit, - Pierre-André Seigneur d'Azay le Ferron, du Roulet et de Saint Flovier, - Marguerite épouse de Jean Pierre-Buffières, - Jeanne épouse de Bernard Robert, - Ysabeau qu se fit religieuse. Eschivard IV est mort en 1320. Eschivard V +1349 Il est également Seigneur de la Roche-Posay. Il contesta aux Eveques de Poitiers la suzeraineté de cette seigneurie. Il est mort en 1349 et a été enterré dans l'Abbaye de Preuilly. Il a épousé Ysabeau de Montgeron dont il a eu un fils Eschivard VI qui suit. Eschivard VI +1407 Il est également Seigneur de la Roche-Posay. Il poursuivit la contestation de la suzeraineté des Eveques de Poitiers sur La Roche-Posay et finit par avoir gain de cause, cette seigneurie releva directement de la couronne de France. Eschivard est mort le 23 avril 1407 et a été enterré dans l'Abbaye de la Merci-Dieu. Il a épousé le 6 mars 1367 Blanche de Montendre, ils n'eurent pas d'enfants. Eschivard épousa en secondes noces Ysabeau de Brisay dont il eut eu fille, Orable, qui se maria à Renaud de Mauléon. En troisième noces il épousa Sarrazine de Prie de Buzancais dont il a eu plusieurs enfants - Gilles qui suit, - Antoine qui suit, - Louise Dame de La Roche-Posay, - Jeanne épouse de Nicolas Braque seigneur du Laz. Sarrazine de Prie est morte en 1426. Gilles +1412 Il est également seigneur d'Azay le Ferron. Il est dans le parti du Duc d'Orléans lorsque celui-ci tente de s'approprier la Régence du Royaume aux dépens du Duc de Bourgogne. En conséquence le Roi Charles VI lui confisque ses domaines et les confie à Philibert de Naillac, Grand Maitre de l'ordre de Saint Jean de Jérusalem. Gilles est tué au combat du pont de Saint Cloud, près de Paris, en 1412. Il a épousé Marguerite de Naillac dont il a eu plusieurs filles - Marie épouse de Jacques Pot qui suivent, - Marguerite qui épouse Pierre Frotier le 6 aout 1421, qui suivent, - Charlotte épouse de Pierre Brague qui suivent, - Jeanne épouse de Raoul de Gaucourt qui suivent, - Isabeau religieuse. Le 22 aout 1412 le Roi Charles VI lève la saisie de la Baronnie de Preuilly et en 1413 il confie la tutelle des filles de Gilles à Gaucher d'Aubin Seigneur de Malicorne. Antoine Il prend la succession de Gilles comme Baron de Preuilly. Il est Chambellan du Roi Charles VI. Il a épousé Jeanne de Linières dont il a eu un fils, Pierre. Un arrét Royal de 1419 retire la Baronnie de Preuilly à Antoine pour la confier à Jacques Pot, le mari de Marie la fille ainée de Gilles. Antoine eut ensuite des contestations avec Pierre Frotier, le mari de Marguerite de Preuilly. Antoine est mort en 1425 au combat d'Yenville dans la Beauce. Marie et Jacques Pot +1421 Jacques Pot est également seigneur du Blanc en Berry, de Toiré, Givry, Nesle, etc... Jacques et sa femme Marie de Preuilly ont eu 12 enfants dont - Philippe Pot, Grand Sénéchal de Bourgogne sous Louis XI, qui a son tombeau au Louvre, - Guyot Pot, gouverneur de Touraine qui a son tombeau dans la chapelle du gouverneur de l'église Saint-Laumer à Blois, - Louis Pot, évêque de Tournai. Marie de Preuilly et Jacques Pot sont morts en 1421. Marguerite +1445 et Pierre Frotier +1459 Après la mort de Jacques Pot, Antoine de Preuilly peut récupèrer la Baronnie de Preuilly par lettres du 12 février 1423. En fait celle ci est occupée par Pierre Frotier Vicomte de Montbast. Charles VII envoya Jean d'Alès pour reprendre la place. Celui-ci négocia en fait avec Pierre Frotier qui put ainsi conserver Preuilly. Pierre remit le chateau de Preuilly en état en 1422 et il en renforca meme sensiblement la défense. Pierre Frotier est également seigneur d'Azay le Ferron, du Blanc, de Miserey, Conseiller et Chambellan du Roi Charles VII, Sénéchal de Poitiers. C'est un personnage important du règne de Charles VII. Ce roi lui confie l'éducation de Jeanne, la fille naturelle qu'il a eu avec Agnès Sorel. Jeanne fut élevée dans le chateau de Preuilly et se maria le 30 décembre 1461 à Antoine de Bueil Comte de Sancerre. Marguerite de Preuilly est morte le 13 aout 1445, Pierre Frotier beaucoup plus tard, en 1459. Ils ont été enterrés dans l'Abbaye de Preuilly. Ils ont eu deux enfants - Georges fiancé à Marguerite d'Amboise, - Prégent qui suit. Charlotte et Pierre Brague Charlotte, la soeur de Marie est en partie Seigneur de Preuilly. Elle a épousé Pierre Brague le 8 aout 1403, ils n'ont pas eu d'enfants. Marie épouse ensuite Jacques Odart, Baron de Curzay et Grand Pannetier de France. Jeanne et Raoul de Gaucourt +1456 Jeanne, la soeur de Marie et Charlotte est en partie Seigneur de Preuilly. Elle a épousé Raoul de Gaucourt Seigneur de Gaucourt, Chateaubrun et Premier Chambellan du Roi Charles VII. Il sera également Bailli d'Orléans, Gouverneur du Dauphiné et Grand Maitre de France. Il participe en 1427 à la bataille de Montargis où l'armée de Charles VII vainc les Anglais. En 1429 il contribue à la reprise de Chartres. En 1430 il vainc à Authion les Bourguignons du Prince d'Orange. En 1437 il est au siège de Montereau et participe à la reconquete de la Normandie. Il est présent lors de l'entrée de Charles VII dans Rouen. Raoul et Jeanne de Preuilly ont eu pour enfants - Charles, - Raoul Seigneur de Luzarches, - Marie qui épouse, le 5 juin 1456, Charles Comte de Tournon. Prégent Frotier +1487 Il succède à ses parents Marguerite de Preuilly et Pierre Frotier comme Baron de Preuilly. Il est également seigneur d'Azay le Ferron et du Blanc. Le 19 novembre 1471, il s'empara par la violence et pilla le chateau de La Roche-Posay qui appartenait à Louise de Preuilly. Il a épousé Isabeau de Billy, Dame de Thuré et fille de Hugues de Billy, seigneur de la Tour d'Oyré, et de Jeanne Rouault. Prégent et Isabeau ont eu cinq enfants - Francois mort en 1489, - Grisegonnelle Baron de Preuilly qui suit, - Pierre seigneur d'Azay le Ferron, - Jeanne qui épouse en 1495 Léonnet Tavau Baron de Mortemer, - Isabelle épouse de Guillaume de Varie Seigneur de l'Isle-Savary. Prégent est mort en 1487, c'est lui qui a fait batir, en 1480, le chateau actuel d'Azay le Ferron. La tutelle sur Preuilly se trouvait éclatée en fait entre plusieurs familles. Outre les Frotier porteurs du titre de Barons, il y avait la famille de Gaucourt comme évoqué ci dessus mais aussi la puissante famille d'Amboise. Grisegonnelle Frotier +1502 Il est également seigneur d'Azay le Ferron et du Blanc. Il a épousé Francoise d'Amboise-Bussy, ils ont un fils Jean qui suit. Jean Frotier +1534 Il est également Seigneur du Blanc. Il épouse Louise de Reillac de Brigueil. Ils ont une fille unique, Jeanne, qui épouse Jean de Fontenay Seigneur de Saint-Clet. En 1529 Jean vend la Baronnie de Preuilly à Louis de Clermont Marquis de Gallerande et Comte d'Auxerre. La Vallée de la Claise Panorama sur Le Châtelier château et hameau La Claise est un affluent de la Creuse qu'elle rejoint quelques kilomètres en amont de Descartes. Elle prend sa source dans la Brenne département de l'Indre 36, un peu à l'ouest de Châteauroux. Les deux villes les plus significatives sont Preuilly et Le Grand Pressigny. Preuilly possède une ancienne Abbaye et était le siège d'une puissante seigneurie Médiévale. Le Grand Pressigny est un site préhistorique très connu. La vallée offre également des sites et monuments remarquables comme par exemple Betz le Château, Ferrière-Larçon et Le Chatelier cf photo ci-dessus. Abbaye Saint Pierre de Preuilly La Vallée de la Claise La Claise en Touraine Bossay Preuilly Chaumussay Etableaux Grand Pressigny Abilly Rives L'Aigronne La Celle-Guenand Petit Pressigny Charnizay. Le Brignon Betz le Château Ferrière-Larçon Paulmy Le Chatelier Neuilly le Brignon La Claise dans l'Indre 36 La Brenne Mézières en Brenne Paulnay Azay le Ferron Martizay. Votre hôtel à Preuilly sur Claise
Lachanteuse de music-hall ressent un coup de foudre pour cette silhouette Renaissance dominant, depuis une colline, la vallée de la Dordogne. Elle loue le château, et fervente humaniste, y abrite même clandestinement des résistants durant la guerre. En 1947, elle achète le domaine, au moment où elle épouse le chef d’orchestre Jo
PubliĂ© dans le bulletin n°15 Peu de vallĂ©es offrent, comme celle de la Crempse, une telle densitĂ© de belles demeures. Le voyageur qui les dĂ©couvre ne peut qu’être surpris et s’interroger sur leur prĂ©sence. Certaines surplombent la vallĂ©e du haut des collines, d’autres qui nous intĂ©ressent plus particulièrement aujourd’hui sont construites dans la vallĂ©e mĂŞme. De la source de la Crempse, Ă Beauregard, jusqu’à Mussidan oĂą elle rejoint l’Isle, on rencontre Pomport, la Forge du Pont, La Poude, La Rigaudie, La Sirerie et enfin la Forge de Lavaure. Ces demeures furent un temps moulins et pour la plupart rĂ©sidences de maĂ®tres de forges. Cette richesse s’explique en fait par quatre facteurs la prĂ©sence de minerai de fer de bonne qualitĂ©, de vastes forĂŞts, du ruisseau de la Crempse et surtout de l’homme qui par son travail et son ingĂ©niositĂ© a su les exploiter. Dès l’AntiquitĂ©, des forges ont Ă©tĂ© installĂ©es dans notre vallĂ©e. L’âge du fer permet grâce Ă un outillage plus performant un grand dĂ©veloppement de l’agriculture. Ces forges, que l’on devrait plutĂ´t qualifier de fonderies, servaient Ă extraire le mĂ©tal du minerai alors que le travail de la forge consiste Ă transformer ce mĂ©tal en objet. Sans doute les deux actiÂvitĂ©s Ă©taient-elles liĂ©es. Sur les cartes et les documents les plus anciens figure le plus souvent le seul mot de forge. Henri Wlgrin de Taillefer fait Ă©tat dans Les AntiquitĂ©s de VĂ©sone de plusieurs sites de forges qu’il pense ĂŞtre d’origine gauloise. Les lieux-dits Les Minières, BrĂ»le-fer, Merdefer mâchefer et bien d’autres tels que Ferrières, Farge, Lafarge, Fargue, Lafargue, La Forge, etc. sont les tĂ©moins de cette activitĂ©. La forge ancienne n’a besoin pour fonctionner que du minerai et du bois nĂ©cessaire Ă alimenter le feu pour le fondre. Le minerai affleure en de nombreux endroits et la forĂŞt permet la fabrication du charbon de bois nĂ©cessaire Ă la fonte. Pour des raisons pratiques Ă©videntes ces forges se trouvent donc au plus près des mines et des bois. On alterne couche de minerai et de charbon dans un four d’argile rĂ©fractaire, on entretient le feu avec des soufflets actionnĂ©s manuellement. Après la fonte, le mĂ©tal doit ĂŞtre longuement martelĂ©, lĂ encore Ă main d’homme. Cette façon de faire reste en vigueur jusqu’à la fin de la guerre de Cent Ans. Le pays est dĂ©vastĂ©, la noblesse ruinĂ©e. Des ordonnances royales encouragent l’exploitation des mines par diverses mesures en les exemptant de toute dĂ®me seigneuriale, et en exemptant de la taille les ouvriers du fer. Ces privilèges et la proximitĂ© du minerai, des bois et des eaux de la Crempse vont favoriser l’installation de fonderies dans la vallĂ©e. Certains seigneurs deviennent maĂ®tres de forge. La plupart du temps on adjoint Ă un moulin dĂ©jĂ existant les fourneaux et Ă©difices nĂ©cessaires Ă la fonderie. Les Lur, seigneurs de Longua Saint-MĂ©dard-de-Mussidan et de Barrière Villamblard crĂ©ent la forge de Lavaure Ă Bourgnac et celle du Pont Ă Saint-Mamet. Un document fait Ă©tat d’une forge et moulin de Saint-Front de Pradoux? leur appartenant aussi. On trouve mention de l’existence de la forge de La Bedène, dès 1494, dans un inventaire des papiers de La Ponsie. Le seigneur de MontrĂ©al autorise l’installation d’un fourneau Ă La Seyrarie Ă Issac en 1561. De nombreux textes font allusion Ă la forge du seigneur ainsi qu’à une papeterie et une maillerie. En 1692 elle figure dans l’inventaire des biens des Duchesne de MontrĂ©al. La forge est alors affermĂ©e louĂ©e au sieur Chièze. Un peu plus loin, Ă Clermont-de-Beauregard, la forge de La Mouline Basse appartient aux seigneurs de Montclar. Si l’on observe la carte de la vallĂ©e on constate que les forges sont Ă©tablies entre Mussidan et Le-Pont-Saint-Mamet. En amont il n’y en a plus. On trouve plusieurs moulins importants, ce qui exclut que le dĂ©bit de la Crempse en soit responsable. Il serait Ă©tonnant que les seigneurs de Beauregard n’aient pas eu, eux aussi, leur forge. Le moulin de Pomport pourrait bien l’avoir Ă©tĂ©. Le site, moulin et demeure de maĂ®tre, conviendrait parfaitement, mais aucune recherche n’a Ă©tĂ© faite et pour l’instant on ne peut rien affirmer. Les moulins, comme les forges, sont souvent dĂ©signĂ©s par le nom de leur propriĂ©taire ou de celui qui les exploite, et il change souvent ce qui ne facilite pas le travail de recherche. La forge de Lavaure est aussi appelĂ©e de Planteau famille de Bergerac. De mĂŞme La Bedène dont un LĂ©onard Rigaudie est dĂ©jĂ maĂ®tre de forge en 1543, devient la forge de La Rigaudie. La maillerie de MontrĂ©al prend le nom du mĂ©tayer Laborde qui en 1691 travaille la partie agricole tandis que la fonderie est alors exploitĂ©e par le sieur Chièze, maĂ®tre de forge du seigneur de MontrĂ©al. La forge de La Basse Ă Clermont-de-Beauregard est souvent appelĂ©e forge de Montclar, du nom du village le plus proche. Des bourgeois s’enrichissent aussi grâce Ă cette activitĂ©. Des dynasties de maĂ®tres de forges vont ainsi apparaĂ®tre les La Chièze, La Rigaudie, Chastenet, Auradour, Planteau, Desmoulins de Leybardie… Les hauts fourneaux apparaissent. On construit Ă partir du 15e siècle des moulins Ă fer», des moulines». Jeanne de Cardaillac en fait construire une Ă Douville. L’énergie hydraulique amĂ©liore considĂ©rablement le processus. Les soufflets et les marteaux sont actionnĂ©s non plus par l’homme mais par une roue entraĂ®nĂ©e, comme dans un moulin, par les eaux d’un ruisseau. La production est bien plus importante et de meilleure qualitĂ©. On produit du fer, de la fonte et de l’acier. On vend les barres de mĂ©tal, on fabrique des outils, de la serrurerie, des ustensiles de cuisine, des plaques de cheminĂ©es et de l’armement. Et on exporte. On peut encore voir, abandonnĂ©es dans les jardins des anciennes forges, plusieurs de ces Ă©normes cuves, chaudières en fait, qui Ă©taient envoyĂ©es aux iles» pour servir dans les usines sucrières des Antilles. Le mĂ©tal Ă une grande importance. Dans les inventaires de maisons dressĂ©s par les notaires Ă la suite de successions, tous les Ă©lĂ©ments mĂ©talliques sont consciencieusement dĂ©crits et parfois mĂŞme pesĂ©s. On dĂ©nombre les gonds, les ferrures et les serrures, on pèse les pots mĂŞme cassĂ©s. On devine que ce sont des Ă©lĂ©ments de valeur. Ces objets sont fabriquĂ©s sur le site de la fonderie ou chez le forgeron du village qui se fournit en matière première Ă la fonderie et travaille dans son atelier pour une clientèle locale. La production de fer, de fonte et d’acier induit des activitĂ©s artisanales. Le taillandier fabrique des pots, le cloutier des clous, le marĂ©chal ferre le bĂ©tail, forge ou rĂ©pare l’outillage agricole, le roudier cercle les roues de charrette, etc. Il y a aussi tous les ouvriers de la fonderie proprement dite. Les charbonniers qui produisent le charbon de bois, les bouviers qui transportent le minerai, les ouvriers qui le brisent, le lavent, ceux qui le chargent dans le fourneau et bien d’autres manutentionnaires. Certains sont mouleurs de canons ou de pots. Les forges comportent toujours trois sites distincts mĂŞme s’ils sont regroupĂ©s. Il y a tout d’abord le moulin Ă grain, la plupart du temps avec un logement, quelques bâtiments agricoles et un peu de terrain, un logement parfois qualifiĂ© de maison de maĂ®tre et enfin la fonderie et les nombreux Ă©difices nĂ©cessaires Ă son fonctionnement. Les fonderies ne fonctionnaient pas en permanence. Le manque de charbon de bois les arrĂŞtait, le moulin, lui, ne craignait que la sècheresse. Voici ce qui compose la forge de la Rigaudie. La demeure du maĂ®tre de forge se trouve plus loin. Il s’agit du joli petit château de La Rigaudie, en retrait de la route de Mussidan Ă Villamblard. Maison et logements a Four c Soupente oĂą l’on lave le minerai d Halle Ă fourneau Ă fondre le minerai g Forge Ă battre le fer e martinets, affinerie. Halle aux moules ile mĂ©tal en fusion coule dans des moules. Magasin n Logements pour le forgeron et les ouvriers f, o Les guerres menĂ©es par Louis XIV vont augmenter la demande d’armement. Le roi a besoin de plus en plus de boulets et de canons. Toutes les forges du PĂ©rigord sont en pleine activitĂ©. Pour qu’elles fonctionnent correctement, il leur faut un bon dĂ©bit d’eau et beaucoup de charbon de bois. Il faut de longues annĂ©es Ă une forĂŞt pour se reconstituer, il est donc important de bien la gĂ©rer. C’est ce qu’on appelle mettre en coupe rĂ©glĂ©e». Et ce ne sera malheureusement pas fait. On coupe, on dĂ©truit la forĂŞt. Mgr de Francheville, Ă©vĂŞque de PĂ©rigueux, s’en Ă©meut On a coupĂ© un grand nombre de châtaigniers pour l’usage des fonderies de canons, faute d’autre bois, et ce sera pour l’avenir une cause de disette. L’emploi des boeufs au transport des canons semble ĂŞtre aussi une des causes de la mortalitĂ© qui a dĂ©cimĂ© les animaux… Les canons seront bientĂ´t transportĂ©s par bateaux sur l’Isle vers Libourne. Mais la misère règnera Ă la fin du 17e siècle. En 1753, HĂ©lie-Benjamin Chièze maĂ®tre des forges du Pont-Saint-Mamet et de La Basse Ă Montclar, s’engage Ă fournir Ă Mgr le duc de Choiseul, ministre de la guerre, 300 canons Ă livrer au service de la marine Ă Lormont. De 1762 Ă 1765 il devra livrer, toujours Ă Lormont, 330 canons 100 de 18 et 10 de 8 en 1763. L’on sait par un rapport de 1761 que la forge du Pont, faute de bois, Ă©tait arrĂŞtĂ©e depuis quatre ans. C’est donc Ă La Basse que les canons Ă©taient fabriquĂ©s puis transportĂ©s au port de Migay Ă Creysse. En 1789, la forge de Planteau » Lavaure emploie une trentaine d’hommes, utilise 10 000 quintaux de minerai et 2500 brasses de bois pour faire 8000 barriques de charbon. Elle produit 3500 quintaux de fonte moulĂ©e ; 300 quintaux de fer en barre dont 200 quintaux de fonte moulĂ©e pots, 200 quintaux de fer en barre vendus dans le dĂ©partement, et 3000 quintaux en chaudières, cylindres et grilles pour Bordeaux vers les sucreries des Antilles . Les chemins souffrent du transport des Âminerais. Le notaire Boussenot de Montagnac porte plainte Depuis deux ans plusieurs ouvriers ont tirĂ© une quantitĂ© considĂ©rable de mine de fer pour la forge de Planteau sur la Crempse pour faire des canons pour le roi… plus de 300 charretĂ©es de mine de fer ont Ă©tĂ© conduites Ă la forge, endommageant les talus avec les bĹ“ufs et les charrettes… Le notaire, pour diffĂ©rents propriĂ©taires, rĂ©clame le paiement du minerai et des dommages dans leurs bois de Montagnac. Les maĂ®tres de forge refusent de payer sous prĂ©texe que c’est pour le roi. La RĂ©volution rĂ©clamera elle aussi ses boulets et ses canons. Les forges de Lavaure, La Bedène-La Rigaudie, du Pont et de La Basse travaillent pour les armĂ©es de la RĂ©publique. On utilise les pierres du château de Montclar pour agrandir la forge. Rambaud, agent de la forge de Lavaure, Ă©tablit un dĂ©pĂ´t de minerai Ă Bergerac mais a beaucoup de mal Ă le faire acheminer jusqu’à Bourgnac. Les bois des environs doivent fournir le charbon. De nouveau les forĂŞts sont dĂ©vastĂ©es. En l’an 2 le citoyen Pierre Planteau M° de la forge de Bourgnac est invitĂ© Ă mettre sur le champ sa fonderie en activitĂ© pour y fondre 4668 quintaux rĂ©partis ainsi 3000 quintaux en gueuse de fer de 50 et 100 livres; 168 quintaux et 4 livres en boulets. Boulets ronds -2188 de calibre 36; 250 de calibre 18; 6020 de calibre 8; 610 de calibre 6. Boulets sans prĂ©cisions 754 de calibre 36 ; 744 de calibre 6. On rĂ©quisitionne des cĂ©rĂ©ales pour alimenter les ouvriers, mais faute de bois les forges Ă©prouvent de grandes difficultĂ©s Ă fonctionner. Elles reprennent au 19e s. mais sont dĂ©finitivement ruinĂ©es par la concurrence des fers Ă©trangers et par les usines plus modernes rĂ©cemment construites. Les forges deviennent scieries ou exploitations agricoles modernes et innovantes comme La Rigaudie… Les marteaux ont cessĂ© de battre, les bâtiments des fonderies ont tous disparu. Il ne reste souvent, comme tĂ©moignage de leur ancienne activitĂ©, que les canaux qui menaient l’eau aux roues qui actionnaient soufflets et marteaux. Le calme est revenu dans la vallĂ©e de la Crempse. Les maisons des maĂ®tres de forge ont subsistĂ©. Elles font aujourd’hui partie de ces nombreuses rĂ©sidences qui font le charme de la rĂ©gion. Grâce Ă l’amabilitĂ© de leurs propriĂ©taires nous avions pu organiser leur visite en juin dernier. Malheureusement la chaleur tropicale qui rĂ©gnait Ă cette Ă©poque fit que seule une quinzaine d’amoureux du patrimoine se dĂ©placèrent. Catherine Paoletti
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