Dansles années 1960, Daniel Sorano, qui avait longtemps travaillé avec Vilar, devient un collaborateur de premier choix pour Claude Barma, avec qui il tournera notamment plusieurs adaptations de Shakespeare et Cyrano, qui sera présenté à la RTF le soir de Noël 1960.Le texte n'est pas monté en intégralité mais il est en partie joué en direct
Tous les Évènements Cet évènement est passé 16 mars, 2018 à 2100 28€ Crédit photo de Bergerac d’Edmond Rostand c’est un roc ! … c’est un pic… c’est un cap ! Que dis-je, c’est un cap ? … c’est une péninsule ! »Aaaah la fameuse tirade du nez qui a bercé nos années sur les bancs d’école. 😉L’une des pièces les plus populaires du théâtre français sera présentée à Sant Cugat de LLuis Homart et de Pau Miro promet d’être fort pratiquesOù ?Au Théâtre l’Auditori de Sant CugatQuand ?Le 16 mars à 21hCombien?28 € entrée générale.+ d’infos ? voir les tarifs iciDurée ?1h 50 mnsDescriptionAprès le succès de Terra Baixa, LluÃs Homar et Pau Miró reviennent unir leurs talents dans cette adaptation du classique Cyrano de Bergerac d’Edmond au succès de Terra baixa, LluÃs Homar met en oeuvre l’un des plus célèbres poètes de l’histoire du théâtre Cyrano de fois, cependant, il n’interprètera pas tous les rôles et sera accompagné de quatre acteurs et, encore une fois, d’une bande-son exceptionnelle avec les chansons de SÃlvia Pérez et beaucoup de romantisme seront au rendez-vous.
Ilen rougit, le traître ! ». – Voilà ce qu’à peu près, mon cher, vous m’auriez dit. Si vous aviez un peu de lettres et d’esprit. Mais d’esprit, ô le plus lamentable des êtres, Vous n’en
Aller au contenu Cyrano de Bergerac…. Faut-il encore présenter le héros de la célèbre auxèse C’est un roc ! … c’est un pic ! . . . c’est un cap ! Que dis-je, c’est un cap ?… C’est une péninsule ! ». Et pourtant… Bastien Ossart, au Funambule Montmatre, nous offre une version inédite et décapante de la célèbre pièce d’Edmond Rostand. Comme en son temps, la scène est uniquement éclairée aux bougies, parsemée de lampions. Trois jeunes femmes dynamiques apparaissent alors pour interpréter tour à tour les personnages de l’œuvre. Maquillages vifs, masques burlesques permettent aux comédiennes de se fondre dans leurs différents personnages. Surprenant, inattendu voire incongru…mais qu’est-ce donc que cet ovni théâtral osant bouleverser les codes d’un monument de la littérature. Loin de l’interprétation d’Huster, de Weber ou encore de Belmondo, des multiples adaptations faites d’épées et de grosses voix, cette distribution féminine apporte un délicieux vent de fraicheur. Comme le dit très justement le réalisateur, Monter Cyrano c’est comme regoûter indéfiniment à quelque chose que l’on aime ». Et il a raison. On aime replonger dans cette pièce et savourer ce Cyrano métamorphosé. La grâce et l’élégance apportées par Lucie Delpierre, Iana-Serena De Freitas et Nataly Florez en alternance avec Marjorie de Larquier magnifient le héros. La mise en scène se veut un mélange entre tradition baroque et modernité, musique intemporelle, influence asiatique, jeux d’ombre, le tout mêlé au temps du 21ème siècle. Une revisite comme jamais il n’a été vu. Une interprétation toute en délicatesse, avec une grande précision. Le jeu de cette triade audacieuse et pertinente nous rappelle qu’à l’écriture de la pièce, en 1640, Cyrano aurait eu 21 ans. Intemporel, jeune, fort et fragile à la fois, romantique, plein de fantaisies mais aussi craintif, voilà le Cyrano que nous offre cette mise en scène purement féminine. Le tout reste respectueux de l’œuvre mythique. L’équipe artistique du Théâtre les Pieds Nus rend ainsi un hommage poétique à l’œuvre de Rostand. A voir sans hésitation ! Valérie Baudat photos Fabienne Rapeneau A partir du 9 juillet Du mardi au samedi 19h ou 21h en alternance Les dimanches 18h Théâtre Funambule Montmartre 53 rue des Saules 75018 Paris
Cest une péninsule ! « , hurlait Cyrano de Bergerac face à la foule raillant son nez. Une réplique connue de tous qui vole de génération en génération depuis sa création [1] sans prendre une ride. Tout comme le livre, la peinture, les sculptures ou toute autre forme d’art, le théâtre reste un support culturel majeur. Contrairement à la plupart
Episode description Extrait de l’œuvre de Edmond Rostand Ah ! non ! c’est un peu court, jeune homme ! On pouvait dire… Oh ! Dieu ! … bien des choses en somme… En variant le ton, – par exemple, tenez Agressif Moi, monsieur, si j’avais un tel nez, Il faudrait sur-le-champ que je me l’amputasse ! » Amical Mais il doit tremper dans votre tasse Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap ! » Descriptif C’est un roc ! … c’est un pic ! … c’est un cap ! Que dis-je, c’est un cap ? … C’est une péninsule ! » Curieux De quoi sert cette oblongue capsule ? D’écritoire, monsieur, ou de boîte à ciseaux ? » Gracieux Aimez-vous à ce point les oiseaux Que paternellement vous vous préoccupâtes De tendre ce perchoir à leurs petites pattes ? » Truculent Ça, monsieur, lorsque vous pétunez, La vapeur du tabac vous sort-elle du nez Sans qu’un voisin ne crie au feu de cheminée ? » Prévenant Gardez-vous, votre tête entraînée Par ce poids, de tomber en avant sur le sol ! » Tendre Faites-lui faire un petit parasol De peur que sa couleur au soleil ne se fane ! » Pédant L’animal seul, monsieur, qu’Aristophane Appelle Hippocampéléphantocamélos Dut avoir sous le front tant de chair sur tant d’os ! » Cavalier Quoi, l’ami, ce croc est à la mode ? Pour pendre son chapeau, c’est vraiment très commode ! » Emphatique Aucun vent ne peut, nez magistral, T’enrhumer tout entier, excepté le mistral ! » Dramatique C’est la Mer Rouge quand il saigne ! » Admiratif Pour un parfumeur, quelle enseigne ! » Lyrique Est-ce une conque, êtes-vous un triton ? » Naïf Ce monument, quand le visite-t-on ? » Respectueux Souffrez, monsieur, qu’on vous salue, C’est là ce qui s’appelle avoir pignon sur rue ! » Campagnard Hé, ardé ! C’est-y un nez ? Nanain ! C’est queuqu’navet géant ou ben queuqu’melon nain ! » Militaire Pointez contre cavalerie ! » Pratique Voulez-vous le mettre en loterie ? Assurément, monsieur, ce sera le gros lot ! » Enfin parodiant Pyrame en un sanglot Le voilà donc ce nez qui des traits de son maître A détruit l’harmonie ! Il en rougit, le traître ! » – Voilà ce qu’à peu près, mon cher, vous m’auriez dit Si vous aviez un peu de lettres et d’esprit Mais d’esprit, ô le plus lamentable des êtres, Vous n’en eûtes jamais un atome, et de lettres Vous n’avez que les trois qui forment le mot sot ! Eussiez-vous eu, d’ailleurs, l’invention qu’il faut Pour pouvoir là , devant ces nobles galeries, me servir toutes ces folles plaisanteries, Que vous n’en eussiez pas articulé le quart De la moitié du commencement d’une, car Je me les sers moi-même, avec assez de verve, Mais je ne permets pas qu’un autre me les serve.
C’est un pic ! C’est un cap ! Que dis-je, c’est un cap ? C’est une péninsule ! » Derrière cette citation incontournable du répertoire dramatique français se cache Edmond Rostand, dont la pièce
Si le Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand est un pilier du répertoire théâtral français, on ne peut pas dire que son équivalent lyrique jouisse de la même notoriété et de la même popularité. La musique de ce Cyrano de Bergerac a été composée par Franco Alfano, compositeur essentiellement connu pour avoir écrit la fin de Turandot à la mort de Puccini. Le livret est d'Henri Cain, librettiste essentiellement connu pour avoir collaboré à au moins 8 opéras de Massenet. La création a eu lieu à Rome en janvier 1936, sous la direction de Tullio Serafin, chef essentiellement connu pour avoir été le mentor de Rosa Ponselle et de Maria Callas. Donc pourquoi Cyrano ? Parce que Bergerac est une ville de Dordogne. Et parce que le département de la Dordogne porte le numéro … 24. Voilà pourquoi ! A demain. Alfano - Cyrano de Bergerac - Plácido Domingo & Sondra Radvanovsky
Cyranoest un mousquetaire gascon intrépide, appartenant à la compagnie des Cadets de Gascogne. Bouillonnant et inspiré, noble de cœur et courageux, la main sur l’épée et la parole insolente, Cyrano de Bergerac se reconnaît à son nez, sa cape et son chapeau. Il est amoureux de sa cousine Roxane mais n’ose pas se déclarer car Roxane est belle et
Publié le 11/08/2013 à 0h00Mis à jour le 11/08/2013 à 11h18 La pièce mythique de Rostand sera jouée lors du 24e Festival de théâtre. C’est un roc !… c’est un pic !… c’est un cap ! Que dis-je, c’est un cap ?… C’est une péninsule ! » Cyrano et son nez trop long reviennent dans les environs de Cambo. Le 24e Festival de théâtre d’Arnaga-Cambo, au Pays basque, se charge de l’y rapatrier, avec l’aide de la compagnie Le Grenier de Babouchka, menée par Jean-Philippe Daguerre, un Garaztar de souche parti percer à Paris, habitué de longue date du festival. La compagnie jouera une adaptation toute neuve de la pièce dans un cadre privilégié la demeure même de feu Rostand, sise à Cambo. Une véritable histoire de branquignols », sourit Didier Rey, l’organisateur du festival. Rostand avait pu s’acheter le terrain de Cambo et le faire construire, maison et jardins compris, avec seulement trois ans de droits d’auteur sur la pièce de Cyrano. »Le pari de l’adaptation Le héros fait peau neuve pour revenir sur ses terres. La compagnie a fait le pari de renouveler l’adaptation de ce texte ultraconnu et ultrajoué. Notamment en ajoutant de la musique au texte. Le metteur en scène place le violoniste tchèque Petr Ruzicka dans l’ombre de Cyrano, comme en écho aux paroles déclamées. Les costumes ont été réalisés avec l’aide du musée festival de théâtre, mis sur pied par l’association du spectacle Accords, le musée Edmond-Rostand et les Amis d’Arnaga ainsi que la Ville de Cambo, se déroule sur trois jours. Il comptera deux représentations de Cyrano » et une de Folles noces », spectacle déjanté retraçant l’union d’un couple hilarant Catherine Delourtet et Jean-Paul Delvor à l’aide de reprises de Hardy Festival de théâtre d’Arnaga-Cambo, square Albéniz à Cambo-les-Bains 64. Cyrano de Bergerac », jeudi 15 et vendredi 16 août, à 21 h 30. Folles noces », samedi 17 août, à 21 h 30. De 9 à 15 €/soir, de 16 à 28 € pour deux spectacles. 05 59 29 30 27.
Cest une péninsule ! » Un roc face à l'amour caché, un pic de poésie et de brutalité mêlées, un cap à franchir pour être enfin percé à jour et une péninsule de bons
Menu Acte I, Scène 4Ah! Non! C'est un peu court, jeune homme! On pouvait dire... Oh! Dieu!... Bien des choses en somme... En variant le ton, — par exemple, tenez Agressif Moi, monsieur, si j'avais un tel nez, Il faudrait sur-le-champ que je me l'amputasse! » Amical Mais il doit tremper dans votre tasse! Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap! » Descriptif C'est un roc!... C'est un pic!... C'est un cap! Que dis-je, c'est un cap?... C'est une péninsule! » Curieux De quoi sert cette oblongue capsule? D'écritoire, monsieur, ou de boîte à ciseaux? » Gracieux Aimez-vous à ce point les oiseaux Que paternellement vous vous préoccupâtes De tendre ce perchoir à leurs petites pattes? » Truculent Çà , monsieur, lorsque vous pétunez, La vapeur du tabac vous sort-elle du nez Sans qu'un voisin ne crie au feu de cheminée? » Prévenant Gardez-vous, votre tête entraînée Par ce poids, de tomber en avant sur le sol! » Tendre Faites-lui faire un petit parasol De peur que sa couleur au soleil ne se fane! » Pédant L'animal seul, monsieur, qu'Aristophane Appelle Hippocampelephantocamélos Dut avoir sous le front tant de chair sur tant d'os! » Cavalier Quoi, l'ami, ce croc est à la mode? Pour pendre son chapeau, c'est vraiment très commode! » Emphatique Aucun vent ne peut, nez magistral, T'enrhumer tout entier, excepté le mistral! » Dramatique C'est la Mer Rouge quand il saigne! » Admiratif Pour un parfumeur, quelle enseigne! » Lyrique Est-ce une conque, êtes-vous un triton? » Naïf Ce monument, quand le visite-t-on? » Respectueux Souffrez, monsieur, qu'on vous salue, C'est là ce qui s'appelle avoir pignon sur rue! » Campagnard Hé, ardé! C'est-y un nez? Nanain! C'est queuqu'navet géant ou ben queuqu'melon nain! » Militaire Pointez contre cavalerie! » Pratique Voulez-vous le mettre en loterie? Assurément, monsieur, ce sera le gros lot! » Enfin parodiant Pyrame en un sanglot Le voilà donc ce nez qui des traits de son maître A détruit l'harmonie! Il en rougit, le traître! » - Voilà ce qu'à peu près, mon cher, vous m'auriez dit Si vous aviez un peu de lettres et d'esprit Mais d'esprit, ô le plus lamentable des êtres, Vous n'en eûtes jamais un atome, et de lettres Vous n'avez que les trois qui forment le mot sot! Eussiez-vous eu, d'ailleurs, l'invention qu'il faut Pour pouvoir là , devant ces nobles galeries, Me servir toutes ces folles plaisanteries, Que vous n'en eussiez pas articulé le quart De la moitié du commencement d'une, car Je me les sers moi-même, avec assez de verve, Mais je ne permets pas qu'un autre me les Edmond RostandAjoutée par Cyrano-Savinien-Hercule De Bergerac le 10/05/2021Acte I, Scène 4La ballade, donc, se compose de trois Couplets de huit vers. . . Oh! Et d'un envoi de quatre... Vous... Je vais tout ensemble en faire une et me battre, Et vous toucher, monsieur, au dernier vers. Non! Non? Déclamant. Ballade du duel qu'en l'hôtel bourguignon Monsieur de Bergerac eut avec un bélître ! » Qu'est-ce que c'est que ça, s'il vous plaît ? C'est le Edmond RostandAjoutée par Cyrano-Savinien-Hercule De Bergerac le 10/05/2021Acte V, Scène 6Que dites-vous?... C'est inutile?... Je le sais! Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès! Non! Non! C'est bien plus beau lorsque c'est inutile! - Qu'est-ce que c'est tous ceux-là ? - Vous êtes mille? Ah! Je vous reconnais, tous mes vieux ennemis! Le Mensonge ? Tiens, tiens! - Ha! Ha! Les Compromis! Les Préjugés, les Lâchetés!... Que je pactise? Jamais, jamais! - Ah! Te voilà , toi, la Sottise! - Je sais bien qu'à la fin vous me mettrez à bas; N'importe je me bats! Je me bats! Je me bats!Par Edmond RostandAjoutée par Savinien le 12/05/2020Acte III, Scène 3Aïe! Au cœur, quel pincement bizarre! -Baiser, festin d'amour dont je suis le Lazare! Il me vient dans cette ombre une miette de toi, - Mais oui, je sens un peu mon coeur qui te reçoit, Puisque sur cette lèvre où Roxane se leurre Elle baise les mots que j'ai dits tout à l'heure!Par Edmond RostandAjoutée par Savinien le 31/03/2020Acte II, Scène 2- C'était le temps des jeux. . . - Des mûrons aigrelets. . . - Le temps où vous faisiez tout ce que je voulais!... - Roxane, en jupons courts, s'appelait Madeleine... - J'étais jolie, alors? - Vous n'étiez pas Edmond RostandAjoutée par Savinien le 31/03/2020Acte V, Scène 6J'ai fait votre malheur! Moi! Moi! Vous?... Au contraire! J'ignorais la douceur féminine. Ma mère Ne m'a pas trouvé beau. Je n'ai pas eu de soeur. Plus tard, j'ai redouté l'amante à l'oeil moqueur. Je vous dois d'avoir eu, tout au moins, une amie. Grâce à vous une robe a passé dans ma Edmond RostandAjoutée par Savinien le 25/07/2010Acte V, Scène 6 D'un coup d'épée, Frappé par un héros, tomber la pointe au coeur! » Oui, je disais cela!... Le destin est railleur!... Et voila que je suis tué, par un laquais, d'un coup de bûche! C'est très bien. J'aurai tout manqué, même ma mort. Ah! Monsieur! Ragueneau, ne pleure pas si fort!...Par Edmond RostandAjoutée par Savinien le 25/07/2010Acte V, Scène 6Mais tout à l'heure alors ... Cette faiblesse? Cette? ... C'est vrai! Je n'avais pas terminé ma gazette ... Et samedi vingt six, une heure avant dîner, Monsieur de Bergerac est mort, Edmond RostandAjoutée par Savinien le 25/07/2010Acte II, Scène 7Il est des plus experts. Il vous corrigera seulement quelques vers... Impossible, Monsieur; mon sang se coagule En pensant qu'on y peut changer une virgule. Mais quand un vers lui plaît, en revanche, mon cher, Il le paye très cher. Il le paye moins cher Que moi, lorsque j'ai fait un vers, et que je l'aime, Je me le paye, en me le chantant à moi-même! Vous êtes fier. Vraiment, vous l'avez remarqué?Par Edmond RostandAjoutée par Savinien le 25/07/2010Acte I, Scène 4Maraud, faquin, butor de pied plat ridicule! Ah? ... Et moi, Cyrano-Savinien-Hercule De Edmond RostandAjoutée par Savinien le 25/07/2010Acte V, Scène 6Oui, vous m'arrachez tout, le laurier et la rose! Arrachez! Il y a malgré vous quelque chose Que j'emporte, et ce soir, quand j'entrerai chez Dieu, Mon salut balaiera largement le seuil bleu, Quelque chose que sans un pli, sans une tâche, J'emporte malgré vous, et c'est... C'est? Mon Edmond RostandAjoutée par Savinien le 25/07/2010Acte V, Scène 6Oui, ma vie Ce fut d'être celui qui souffle, - et qu'on oublie! Vous souvient-il du soir où Christian vous parla Sous le balcon? Eh bien! toute ma vie est là Pendant que je restais en bas, dans l'ombre noire, D'autres montaient cueillir le baiser de la gloire! C'est justice, et j'approuve au seuil de mon tombeau Molière a du génie et Christian était beau!Par Edmond RostandAjoutée par Savinien le 25/07/2010Acte V, Scène 5Ah! que de choses qui sont mortes... qui sont nées! - Pourquoi vous être tu pendant quatorze années, Puisque sur cette lettre où, lui, n'était pour rien, Ces pleurs étaient de vous ? Ce sang était le Edmond RostandAjoutée par Savinien le 25/07/2010Acte V, Scène 5Depuis quatorze années, Pour la première fois, en retard! Oui, c'est fou! J'enrage. Je fus mis en retard, vertuchou!... Par?... Par une visite assez inopportune. Ah! oui! quelque fâcheux? Cousine, c'était une Fâcheuse. Vous l'avez renvoyée? Oui, j'ai dit Excusez-moi, mais c'est aujourd'hui samedi, Jour où je dois me rendre en certaine demeure; Rien ne m'y fait manquer, repassez dans une heure! Eh bien! Cette personne attendra pour vous voir Je ne vous laisse pas partir avant ce soir. Peut-être un peu plus tôt faudra-t-il que je Edmond RostandAjoutée par Savinien le 25/07/2010Acte V, Scène 2Oui, parfois, je l'envie. - Voyez-vous, lorsqu'on a trop réussi sa vie, On sent, - n'ayant rien fait, mon Dieu, de vraiment mal! - Mille petits dégoûts de soi, dont le total Ne fait pas un remords, mais une gêne obscure; Et les manteaux de duc traînent dans leur fourrure, Pendant que des grandeurs on monte les degrés, Un bruit d'illusions sèches et de regrets, Comme, quand vous montez lentement vers ces portes, Votre robe de deuil traîne des feuilles Edmond RostandAjoutée par Savinien le 25/07/2010Acte V, Scène 2Ah! Celui-là n'est pas parvenu! - C'est égal, Ne le plaignez pas trop. Monsieur le maréchal!... Ne le plaignez pas trop il a vécu sans pactes, Libre dans sa pensée autant que dans ses actes. Monsieur le duc!... Je sais, oui j'ai tout; il n'a rien... Mais je lui serrerais bien volontiers la Edmond RostandAjoutée par Savinien le 25/07/2010Acte IV, Scène 9Qu'elle choisisse! Tu vas lui dire tout! Non, non! Pas ce supplice. Je tuerais ton bonheur parce que je suis beau? C'est trop injuste! Et moi, je mettrais au tombeau Le tien parce que, grâce au hasard qui fait naître, J'ai le don d'exprimer... Ce que tu sens, peut-être?Par Edmond RostandAjoutée par Savinien le 25/07/2010Acte III, Scène 10Un baiser, mais à tout prendre, qu'est-ce? Un serment fait d'un peu plus près, une promesse Plus précise, un aveu qui veut se confirmer, Un point rose qu'on met sur l'i du verbe aimer; C'est un secret qui prend la bouche pour oreille, Un instant d'infini qui fait un bruit d'abeille, Une communion ayant un goût de fleur, Une façon d'un peu se respirer le coeur, Et d'un peu se goûter, au bord des lèvres, l'âme!Par Edmond RostandAjoutée par Savinien le 25/07/2010Acte II, Scène 8Fais tout haut l'orgueilleux et l'amer, mais, tout bas, Dis-moi tout simplement qu'elle ne t'aime pas! Tais-toi!Par Edmond RostandAjoutée par Savinien le 25/07/2010Acte II, Scène 8Eh bien! oui, c'est mon vice. Déplaire est mon plaisir. J'aime qu'on me Edmond RostandAjoutée par Savinien le 25/07/2010Acte II, Scène 8Non, merci! Non, merci! Non merci! Mais... chanter. Rêver, rire, passer, être seul, être libre, Avoir l'oeil qui regarde bien, la voix qui vibre, Mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers, Pour un oui, pour un non, se battre, - ou faire un vers! Travailler sans souci de gloire ou de fortune, A tel voyage, auquel on pense, dans la lune! N'écrire jamais rien qui de soi ne sortît, Et modeste d'ailleurs, se dire mon petit, Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles, Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles! Puis, s'il advient d'un peu triompher, par hasard, Ne pas être obligé d'en rien rendre à César, Vis-à -vis de soi-même en garder le mérite, Bref, dédaignant d'être le lierre parasite, Lors même qu'on n'est pas le chêne ou le tilleul, Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul!Par Edmond RostandAjoutée par Savinien le 25/07/2010Acte II, Scène 7un poète est un luxe, aujourd'hui, qu'on se donne. - Voulez-vous être à moi ? Non, Monsieur, à Edmond RostandAjoutée par Savinien le 25/07/2010Acte II, Scène 7Ce sont les cadets de Gascogne De Carbon de Castel-Jaloux; Bretteurs et menteurs sans vergogne, Ce sont les cadets de Gascogne! Parlant blason, lambel, bastogne, Tous plus nobles que des filous, Ce sont les cadets de Gascogne De Carbon de Edmond RostandAjoutée par Savinien le 25/07/2010Acte II, Scène 6Cent hommes contre vous? Allons, adieu. - Nous Sommes de grands amis! Oui, oui. Qu'il m'écrive! - Cent hommes! - Vous me direz plus tard. Maintenant, je ne puis. Cent hommes! Quel courage! Oh! J'ai fait mieux Edmond RostandAjoutée par Savinien le 25/07/2010Acte I, Scène 5Ah! non, cela, jamais! Non, ce serait trop laid, Si le long de ce nez une larme coulait! Je ne laisserai pas, tant que j'en serai maître, La divine beauté des larmes se commettre Avec tant de laideur grossière!... Vois-tu bien, Les larmes, il n'est rien de plus sublime, rien, Et je ne voudrais pas qu'excitant la risée, Une seule, par moi, fut ridiculisée!...Par Edmond RostandAjoutée par Savinien le 25/07/2010Acte I, Scène 5Regarde-moi, mon cher, et dis quelle espérance Pourrait bien me laisser cette protubérance! Oh! Je ne me fais pas d'illusion! - Parbleu, Oui, quelquefois, je m'attendris, dans le soir bleu; J'entre dans quelque jardin où l'heure se parfume; Avec mon pauvre grand diable de nez je hume L'avril, - Je suis des yeux, sous un rayon d'argent, Au bras d'un cavalier, quelque femme, en songeant Que pour marcher, à petits pas, dans de la lune, Aussi moi j'aimerais au bras en avoir une, Je m'exalte, j'oublie... et j'aperçois soudain L'ombre de mon profil sur le mur du jardin!Par Edmond RostandAjoutée par Savinien le 25/07/2010Acte I, Scène 4Je jette avec grâce mon feutre, Je fais lentement l'abandon Du grand manteau qui me calfeutre, Et je tire mon espadon; Elégant comme Céladon, Agile comme Scaramouche, Je vous préviens, cher Myrmidon, Qu'à la fin de l'envoi je touche!Par Edmond RostandAjoutée par Savinien le 25/07/2010Acte I, Scène 4Je n'ai pas de gants?... La belle affaire! Il m'en restait un seul... d'une très vieille paire! Lequel m'était d'ailleurs encore fort importun Je l'ai laissé dans la figure de quelqu' Edmond RostandAjoutée par Savinien le 25/07/2010Acte II, Scène 3Eh bien! Ecrivons là , Cette lettre d'amour qu'en moi-même j'ai faite Et refaite cent fois, de sorte qu'elle est prête, Et que mettant mon âme à côté du papier, Je n'ai tout simplement qu'à la Edmond RostandAjoutée par Savinien le 25/07/2010Acte I, Scène 5Mon ami, j'ai de mauvaises heures! De me sentir si laid, parfois, tout seul...Par Edmond RostandAjoutée par Savinien le 25/07/2010
Lavis de la rédaction "C'est un roc, c'est un pic, c'est un cap ! Que dis-je, c'est un cap ? C'est une péninsule !" L'oblongue capsule de Cyrano de Bergerac foule actuellement les planches du Théâtre le Ranelagh. Classique parmi les classiques, cette pièce d'Edmond Rostand, l'une des plus populaires du théâtre français, continue d'inspirer les comédiens
"C’est un roc ! C’est un pic ! C’est un cap ! Que dis-je, c’est un cap ? … C’est une péninsule !" la tirade est culte et est récitée par Cyrano de Bergerac en guise de répartie au vicomte de Valvert. Découvrez l’histoire d’Edmond Rostand, l’homme qui est derrière l’écriture du plus grand succès du théâtre français, avec "Edmond", lundi 21 février sur La Une et Auvio. Écrite en 1897, Cyrano de Bergerac demeure l’une des pièces de théâtre les plus populaires de la littérature française et le personnage de Cyrano est devenu un archétype humain au même titre qu’Hamlet ou Don Quichotte. La pièce est difficile à jouer elle fait intervenir une cinquantaine de personnages, elle est longue, le rôle-titre est particulièrement imposant plus de 1600 vers en alexandrins et elle comporte de nombreux décors et une scène de bataille. Dans les coulisses de la création de ce classique... Cela semblait si impensable à l’époque que même son auteur, Edmond Rostand, n’y croyait pas. Pourtant, la pièce est un véritable triomphe et Rostand reçoit la Légion d’honneur quelques jours plus tard. Ainsi naquit une œuvre de légende, inspirant après elle de nombreuses adaptations opéras, ballets, bandes dessinées et bien sûr films, le plus connu étant celui de Jean-Paul Rappeneau avec Gérard Depardieu dans le rôle-titre. La particularité d’Edmond est de nous plonger dans les coulisses de la création de ce classique, retraçant les jours précédant la générale. Olivier Gourmet, au centre, dans le film "Edmond'. © 2018/ATHENA FILMSDu théâtre au cinéma, de metteur en scène à réalisateurLe film est réalisé par Alexis Michalik, qui porte ce projet depuis des années. En effet, il avait en tête d’en faire un film depuis le début, mais dû se résigner à en faire une pièce de théâtre, faute de moyens et de trouver un producteur et réalisateur intéressés par le projet. La pièce est un énorme succès et est jouée à guichets fermés dès 2016. Trois ans plus tard, Edmond est finalement adapté au grand écran en 2019 et le metteur en scène passe derrière la caméra. Edmond Rostand est joué par le jeune Thomas Solivérès et le comédien belge Olivier Gourmet interprète Benoît Coquelin, l’acteur français qui avait endossé le rôle de Cyrano. Ne manquez pas Edmond dans votre Séance VIP, lundi 21 février à 20h40 sur La Une et Auvio, et en replay pendant 30 jours sur Auvio. Thomas Solivérès dans le film "Edmond". © 2018/ATHENA FILMSPARTAGERSur le même sujetArticles recommandés pour vous
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